
La superstar portoricaine va devenir, en février prochain, le premier artiste latino solo à se produire lors du spectacle de mi-temps le plus regardé au monde.
La NFL, ligue de football américain, a annoncé dimanche 28 septembre avoir choisi Bad Bunny comme tête d’affiche du spectacle de la mi-temps du Super Bowl 2026.
L’artiste portoricain, de son vrai nom Benito Antonio Martínez Ocasio, succédera au rappeur américain Kendrick Lamar sur cette scène à la notoriété incomparable, qui a rassemblé plus de 130 millions de téléspectateurs l’année dernière.
« Bad Bunny représente l’énergie mondiale et la vitalité culturelle qui définissent la scène musicale d’aujourd’hui. En tant qu’artiste parmi les plus influents et les plus écoutés au monde, sa capacité unique à créer des ponts entre les genres, les langues et les publics fait de lui un choix naturel pour la scène du Super Bowl« , a salué Jon Barker, vice-président senior de la production d’événements mondiaux de la NFL, dans un communiqué.
Pour l’auteur des morceaux à succès tels que « MIA », « I Like It » ou encore « Me Porto Bonito », ce moment marque en effet la consécration d’une carrière prolifique.
Une trajectoire fulgurante
Triple lauréat des Grammy Awards, l’artiste de 31 ans compte quatre albums classés numéro un, 113 titres au Hot 100 (dont 15 dans le top 10) et un single classé numéro un, sans compter une multitude de records en musique latino et dans l’ensemble de l’industrie.
Son dernier concert à Porto Rico, diffusé sur Amazon Music, est devenu la performance solo la plus regardée de l’histoire de la plateforme. « Ce que Benito a fait et continue de faire pour Porto Rico est vraiment inspirant. Nous sommes honorés de l’avoir sur la plus grande scène du monde« , a déclaré Jay-Z, dont la société Roc Nation produit le Super Bowl depuis 2019, dans un communiqué.
« Ce que je ressens me dépasse. C’est pour ceux qui sont venus avant moi et qui ont ouvert la voie… c’est pour mon peuple, ma culture et notre histoire« , s’est pour sa part réjoui l’intéressé.
Un engagement social et politique assumé
Au-delà de sa réussite musicale, Bad Bunny s’est distingué par son engagement sans faille envers Porto Rico et les causes sociales qui touchent son île natale. Dans une interview accordée ce mois-ci au magazine i-D, l’artiste a révélé avoir délibérément exclu les États-Unis continentaux de sa dernière tournée, craignant que ses fans ne soient ciblés par les services de l’immigration et des douanes.
Dimanche soir, peu avant l’annonce officielle du Super Bowl, Bad Bunny a d’ailleurs publié sur les réseaux sociaux qu’après en avoir discuté avec son équipe, il envisageait de ne faire « qu’une seule date aux États-Unis ».
Sans surprise, l’annonce a provoqué des réactions polarisées. Certaines personnalités conservatrices ont critiqué le choix de la NFL, notamment parce que la plupart des chansons de l’homme sont en espagnol, remettant en question sa capacité à toucher le public traditionnel du Super Bowl.
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