Hack in Paris réunit chaque année les professionnels de la cybersécurité. Organisé par Sysdream, l’événement s’est déroulé du 16 au 20 juin autour de conférences, ateliers collaboratifs et cours de hacking. L’objectif : se mettre à la place du hacker pour comprendre ses méthodes de fonctionnement. Un rassemblement qui permet de rappeler que nous sommes tous, professionnels et particuliers, concernés par la cybersécurité.
Hack in Paris : se mettre à la place du hacker
L’événement international Hack in Paris, organisé par la filiale cybersécurité du groupe Hub One, est l’occasion chaque année de partager les compétences d’experts en cybersécurité auprès du plus grand nombre. De nombreux intervenants, tous professionnels du domaine, forment pendant trois jours les participants autour de conférences et workshop. L’objectif est simple : se mettre à la place du hacker.
Les experts en cybersécurité présents à l’événement partent du principe qu’en comprenant les méthodes de fonctionnement d’un cyber criminel, il est alors plus simple de prévenir et contrer ses attaques potentielles. D’où les nombreux ateliers proposés aux participants, qui ont pu apprendre notamment comment se protéger au maximum contre l’une des applications phares des hackers : Mimikatz.
La cybersécurité concerne tout le monde
Autre volonté de l’événement : sensibiliser le plus grand nombre à la cybersécurité. En effet les enjeux qui en découlent sont de plus en plus importants, étant donné qu’à mesure que les technologies évoluent et que les entreprises, aussi bien que les particuliers, se « digitalisent », la cybercriminalité augmente.
Sysdream, qui est d’ailleurs spécialisée dans les audits et formations en cybersécurité auprès des professionnels, a organisé un « Wargame » pour impliquer directement les participants dans le processus de piratage informatique.
Par exemple, lors d’une mission fictive, les candidats ont dû désactiver l’ensemble du système de sécurité d’une maison pour pouvoir voler une voiture localisée dans un garage. Pour parvenir à leur fin, il leur a fallu cloner le badge d’accès de la porte d’entrée, puis pirater le Wifi de la maison, avant de désactiver les systèmes de contrôle des portes, les caméras de surveillance et les capteurs de mouvement, et finalement intercepter un signal radio leur permettant d’ouvrir les portes du garage.
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