Le leader mondial du streaming s’en sort avec 22 nominations aux prochains Golden Globes. Les productions Mank et Les Sept de Chicago font la course en tête. C’est une consécration pour la plateforme de vidéo à la demande dans un contexte global peu favorable à la sortie des films en salle à cause du coronavirus.
Netflix vit décidément une période faste. La plateforme de streaming dont les dernières réalisations : La chronique des Bridgerton et Lupin cartonnent partout dans le monde, a récolté 22 nominations au total pour les Golden Globes. En tête d’affiche figure notamment le long-métrage Mank, plébiscité dans six différentes catégories. Le biopic qui retrace en noir et blanc la vie du cinéaste Herman J. Mankiewicza a conquis les observateurs. Au grand bonheur de son réalisateur David Fincher partenaire de Netflix pour les quatre prochaines années.
Le film Les Sept de Chicago est l’autre grand gagnant des nominations à ces Golden Globes chez Netflix. Cette production dramatique qui entraine le téléspectateur dans les méandres de la répression policière de 1968 aux États-Unis sur fond de protestation populaire contre la guerre du Vietnam a décroché cinq nominations. En comptant les autres productions de la maison également sélectionnées, la plateforme californienne totalise 22 nominations, contre 17 l’année précédente.
Les Golden Globes étant un marqueur des tendances à la célèbre récompense des Oscars, beaucoup parient déjà sur une moisson considérable de Netflix à la cérémonie hollywoodienne prévue pour l’instant en avril prochain.
Le streaming a le vent en poupe
Les nominations de Neflix aux Golden Globes symbolisent la percée amorcée depuis un certain temps par les plateformes de vidéo à la demande. Outre l’entreprise de la Californie, son concurrent Amazon s’en sort avec sept sélections. Apple TV et Hulu ont été également nominés grâce à leurs productions.
Dans l’ensemble, les plateformes de streaming font la course en tête des sélections à cette prestigieuse récompense cette année, reléguant au second plan les studios traditionnels de production tels que Sony, Focus ou encore Searchlight. Il faut dire que le contexte est favorable au streaming. En effet, les restrictions sanitaires anti-coronavirus ont fait bondir la consommation de vidéos en ligne. En France par exemple, les souscriptions à Netflix ont doublé à la faveur du premier confinement. Toute chose qui ne profite guère aux studios contraints de faire avec la fermeture de nombreuses salles de cinéma à travers le monde et des reports de sortie des productions.
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