Beyonce entre dans l’histoire des Grammy

La 65^e prestigieuse cérémonie de récompense de l’industrie américaine du disque a vu l’artiste texane de 41 ans se hisser en tête des plus sacrés de tous les temps.

Elle était en lice pour neuf prix. Il ne lui en fallait que trois pour égaler le record du plus grand nombre de victoires pour un artiste lors des Grammy. Au final, Beyonce a fait mieux en écrasant ce record.

L’artiste dont l’influence dans l’industrie musicale américaine n’est plus à démontrer, est sortie de la 65^e édition de la cérémonie organisée par la National Academy of Recording Arts and Sciences, dimanche 5 février à la majestueuse Crypto Arena de Los Angeles, avec quatre récompenses.

Il s’agit notamment du meilleur enregistrement de danse/électronique (« Break My Soul »), de la performance R&B traditionnelle (« Plastic Off the Sofa »), de la meilleure chanson R&B (« Cuff It ») et du meilleur album de musique dance électronique grâce à Renaissance, son plus récent album, le septième, sorti en été.

Un record

Avec cette moisson, Beyonce devient l’artiste la plus couronnée de l’histoire des Grammy. Cela lui permet en effet de détenir désormais 32 statuettes dorées. Soit une de plus que le chef d’orchestre britannique d’origine hongroise Georg Solti décédé en septembre 1997 après plusieurs années de règne sur ce record.

« Nous sommes témoins de l’histoire », a lancé l’humoriste James Corden au moment d’exhorter celle que l’on surnomme « Queen B » à monter les marches pour recevoir son 32^e sacre. « Je vais essayer de ne pas être trop émotionnelle », a répondu l’intéressée sur scène au milieu d’applaudissements nourris d’une salle visiblement conquise.

Elle a ensuite remercié ses deux parents, son mari rappeur et homme d’affaires Jay-Z, son oncle Jonny ainsi que la communauté queer. « Merci d’avoir inventé le genre », a déclaré la désormais recordwoman des Grammy dans une voix tremblante d’émotions.

Soirée contrastée

Beyonce aura donc été la vedette de cette édition 2023 des Grammy dont l’animation et le déroulement contrastent à bien des égards avec la cérémonie parfois terne des deux précédentes années en raison de la crise du Covid-19. Mais il n’y en avait pas que pour elle.

Car comme le fait remarquer fort opportunément le New York Times, l’interprète de « Beautiful Liar » est à nouveau passé à côté des récompenses principales. Notamment les prix de l’album de l’année et du meilleur enregistrement de l’année respectivement décernés au musicien britannique Harry Styles pour « Harry’s House » et à Lizzo pour « About Damn Time« .