Si la rentrée scolaire au Mali a eu lieu le lundi 2 octobre, tous les élèves n’ont pas pu reprendre le chemin des classes. En cause, l’insécurité omniprésente dans certaines régions et le manque de moyens chez de nombreux parents. Extrêmement peiné par cette situation, le philanthrope malien Aliou Diallo appelle à faire de l’éducation une priorité parmi les priorités.
Au Mali, la rentrée scolaire a eu lieu le lundi 2 octobre. Alors que dans la capitale Bamako la plupart des élèves étaient présents en classe, dans certaines parties du pays de nombreux enfants n’ont pas pu retrouver le chemin de l’école. Selon l’Unicef, plus de 1.500 écoles sur les 9.000 que compte le pays étaient fermées ou non fonctionnelles ce jour de rentrée. Ce qui représente environ un demi-million d’enfants laissés sur le quai du savoir.
Dégradation de la situation sécuritaire
Ces petits malheureux vivent principalement dans les régions en proie aux conflits. Parmi celles-ci figurent Ménaka, Tombouctou, Gao, Mopti, Ségou et Koulikoro. Face à la recrudescence des combats entre l’armée malienne et certains groupes rebelles et terroristes, plusieurs enseignants affectés ont même préféré fuir et se mettre à l’abri. Compliquant encore davantage la reprise hypothétique des cours. Cette situation peine énormément Aliou Diallo.
Aliou Diallo triste de voir des classes fermées
Le philanthrope malien a publié un message d’espoir à l’endroit des élèves qui n’ont pas pu reprendre les cours à cause de l’insécurité ou du manque de moyens financiers des parents. « En ce jour de rentrée scolaire, j’ai une pensée forte pour eux. C’est toujours triste de voir des classes fermées », a-t-il écrit. Pour Aliou Diallo, le Mali ne doit jamais accepter qu’une importante frange de sa jeunesse soit privée d’éducation. Et donc de la possibilité d’apprendre ainsi que d’acquérir de bons repères et principes.
Faire de l’éducation une priorité parmi les priorités
« Les cadres de demain sortiront de nos écoles. Faisons en sorte que l’éducation de nos enfants soit une priorité parmi les priorités », a martelé l’ex député de Kayes. Aliou Diallo souhaite un retour rapide de la paix dans son pays. Mais il appelle parallèlement le pouvoir à équiper convenablement les FAMA et à tisser des alliances stratégiques avec les pays voisins pour bouter le terrorisme hors des frontières du Mali.
Distribution de kits scolaires et de bourses d’études
Pour résoudre les difficultés matérielles des élèves maliens, sa fondation Maliba distribue à chaque rentrée du matériel didactique dans plusieurs écoles. Aussi, l’organisation construit et réhabilite les établissements scolaires, en particulier dans les zones rurales ou en proie aux conflits. En outre, elle octroie des bourses d’études pour l’étranger (France, Canada, Maroc, etc.) aux élèves les plus méritants. Pour aller plus loin, l’association caritative d’Aliou Diallo aide les femmes au foyer à gagner leur autonomie financière.
Un plan Marshall pour la renaissance du Mali
Principalement par le financement de projets, mais également par la distribution d’équipements aux coopératives et la formation des femmes à la production et au commerce de savon. Conscient que cela ne suffira pas à gommer la pauvreté au Mali, Aliou Diallo se présente à l’élection présidentielle prochaine avec un ambitieux plan Marshall. Ce programme pharaonique vise la reconstruction et la refondation de son pays. Il prévoit de grands chantiers pour le développement durable du Mali. Ce plan annonce surtout le financement massif de l’entreprenariat jeunes. Sur le volet éducation, Aliou Diallo veut construire des écoles et des universités partout au Mali afin d’éloigner la jeunesse du terrorisme et de l’émigration clandestine.
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