La semaine dernière, une icône américaine est nous a quittés. Aretha Franklin, reine de la soul, s’est éteinte le 16 août dernier. Des millions de personnes, célébrités comme anonymes, lui ont rendue hommage. Une vie d’artiste marquée par de nombreux combats, parmi lesquels figuraient l’homosexualité ou encore le racisme.
Un combat contre le cancer
Depuis plusieurs années, la chanteuse américaine souffrait d’un cancer. Peu de jours avant son décès, elle avait été admise à l’hôpital pour disposer de soins palliatifs. Malgré sa prise en charge, Aretha Franklin s’éteint, entourée de ses proches. « Dans l’un des moments les plus sombres de nos vies, nous ne sommes pas en mesure de trouver les mots appropriés pour exprimer la peine qui déchire nos cœurs. Nous avons perdu la matriarche et le roc de notre famille. L’amour qu’elle avait pour ses enfants, ses petits-enfants, ses nièces, ses neveux et ses cousins était illimité », expliquent-ils, quelques heures après la disparition du « roc ».
La dignité d’Aretha Franklin
Pour beaucoup de femmes, Aretha Franklin est un modèle de réussite. Dès ses premiers succès, la reine de la soul a un ton engagé et porte la voix de la révolte. Ses principaux intérêts se tournent vers le féminisme et l’égalité raciale. « Le 9 avril 1968, elle chante lors des obsèques de Martin Luther King. Elle est aussi l’une des premières femmes noires à faire la couverture du magazine américain Time en juin 1968″, relate le journal du Figaro.
« L’impact culturel de sa musique est indéniable. À la force de ses cordes vocales, Aretha Franklin incarne deux des plus grands mouvements politico-culturels de son temps: les droits civiques et la lutte pour l’égalité entre les sexes. Tout au long de sa carrière, elle démocratise le RnB sans pour autant renoncer à son identité, démontrant que la musique peut avoir un impact culturel dépassant de loin le monde musical« , ajoute le quotidien.
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