Sa reprise de « Douce France » de Charles Trénet restera certainement dans les mémoires. L’artiste qui s’était illustré en solo, en duo aux côtés de Faudel par exemple ou avec son groupe « Carte de séjour » est mort dans la nuit du 11 au 12 septembre à l’âge de 59 ans.
Le communiqué envoyé à l’AFP déclarait : « Son fils Lyes, sa famille, ses proches, tous ses amis et son label Naïve, ont le regret et l’immense tristesse d’annoncer le décès de l’artiste Rachid Taha, survenu cette nuit suite à un arrêt cardiaque à son domicile des Lilas ».
Les réactions ont été nombreuses dans les heures suivantes. Le producteur Pascal Nègre a réagi sur twitter : « Que de souvenirs professionnels : le succès de Ya rayah, le concert historique de 1,2,3 soleils et que de fêtes, de discussions et de rires jusqu’à la fin de la nuit ! Quelle tristesse … ! RIP l’ami ». Jack Lang a salué un « artiste à la fois créatif et atypique. Il était l’esprit de cette France arc-en-ciel et tolérante »
Né prés d’Oran en Algérie, arrivé en Alsace à 10 ans, c’était un chanteur engagé, volontairement provocateur mais jamais outrancier. Appréciant le punk et rock, il sort en 1997 une reprise de Ya Rayah de l’idole algérienne Dahmane El-Harrachi (1925-1980). A ce sujet, il déclaré en 2017 : « J’ai découvert le chaâbi à la radio, puis par les Scopitone dans un bar à côté d’où l’on habitait, en Alsace, avec mes parents. C’est un peu notre Jack Kerouac à nous, de manière plus orientale ou désorientée».
Il avait reçu en 2013 une Victoire de la musique récompensant l’ensemble de sa carrière.
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