Aznavour, un géant, est un mort

La chanson hexagonale perd une de ses plus belles voix. A 94 ans le chanteur est décédé en début de semaine laissant le monde de la musique orphelin d’un père.

 

Les témoignages, les éloges ont afflué de toute la terre à l’annonce de la triste nouvelle. L’un des messages les plus émouvants est celui de son fils Misha. Celui-ci témoigne de sa douleur par ces mots : « les larmes restent prisonnières, quelque part, dans le flot tiède de mes veines, dans le dédale de mon esprit. Je ne réalise pas. La maison est toujours là, dressée au milieu des oliviers. Le mistral souffle, violent. Sur les ondes, ta voix passe en boucle, poursuit-il. Des gens parlent de toi, de ce que tu as été, de ce que tu as réalisé. J’entends des pleurs, de la tristesse. Et moi, au milieu de ces maux, je suis comme un étranger ».

Dany Brillant, 52 ans, lui a également rendu un hommage touchant expliquant comment il a découvert le chanteur il y a des années : « J’ai grandi avec les disques de Charles car ma mère était une fan absolue. A l’adolescence est née ma passion pour le vinyle. En chinant aux puces, je suis tombé sur un de ses 78-tours, « Le Feutre taupé », un swing des années 1940, très fidèle au travail de ses débuts. C’était dans les années 1980, chanter me titillait et j’ai donc commencé, parallèlement à mes études, à la terrasse des cafés, dans le métro, puis au cabaret des Trois Mailletz, dans le 5e arrondissement de Paris, à interpréter Aznavour ».

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.