Fallait-il laisser l’« entêté » Mali continuer à « se vider de son sang » ? Ou fallait-il poser en urgence un garrot en attendant une solution définitive à l’hémorragie ? Pour l’ADP-Maliba le choix est vite fait.
ADP Maliba n’a pas voulu se mettre à la marge de l’histoire du Mali
Alors que l’opposition malienne a boycotté le dialogue national inclusif initié par le président Ibrahim Boubacar Keïta, parce que tronqué, l’ADP-Maliba n’a pas boudé l’initiative. Peut-on parler d’une traitrise ? D’un éhonté calcul politique ? « L’opposition, c’est aussi une diversité (…) Nous sommes une opposition républicaine, c’est-à-dire une opposition constructive. Nous dénonçons ce qui n’est pas bon et nous apprécions ce qui est bon. Et comme nous sommes dans un Dialogue national inclusif, nous n’avons pas voulu être à la marge. Nous sommes venus dire ce que nous pensons de tous les défis auxquels notre pays fait face aujourd’hui », avait expliqué le représentant et secrétaire politique d’ADP-Maliba, Baba Boubacar Keïta.
« Je suis Malien »
Selon le parti d’Aliou Diallo, chacun devait faire appel au « dépassement de soi et à l’élimination des clivages politiques qui fragiliseraient les résultats positifs engrangés ». Dans ce genre de situation l’intérêt de la nation malienne passe avant toute opposition politique. Même les ex-rebelles du Nord l’ont compris, d’où leur présence au DNI. Lors de cette rencontre, un ex-rebelle indépendantiste s’est même levé pour dire « Je suis Malien ». Une déclaration qui suscita émotion et tonnerre d’applaudissements dans la salle. C’est au nom de cette unité que l’ADP-Maliba a pleinement participé aux débats en apportant forces propositions.
A l’issue des travaux, ADP-Maliba s’est réjoui que l’ensemble des acteurs ait partagé une identité de vue sur les quatre recommandations sorties du dialogue. A savoir : l’organisation des élections législatives avant le 2 mai 2020 ; l’organisation d’un référendum pour la révision de la constitution du 25 février 1992 ; le redéploiement immédiat des forces armées et de sécurité reconstituées sur l’ensemble du territoire et la relecture de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale selon son article 65.
ADP Maliba s’engage dans la mise en œuvre des résolutions du DNI
Conscient du rôle éminemment qu’il a joué pour la réussite du Dialogue National Inclusif et de sa responsabilité face à l’histoire du Mali, l’ADP Maliba a librement décidé d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues du Dialogue National Inclusif. C’est pourquoi, il a signé avec le premier ministre malien Boubou Cissé, le lundi 30 décembre, l’accord politique de gouvernance, qui scelle son engagement pour la mise en œuvre des recommandations du DNI.
Pour l’ADP-Maliba, « Le rapport final détaillant les axes prioritaires jette les bases d’une nouvelle ère pour notre pays. Ere dans laquelle il revient à chaque acteur soucieux du relèvement de notre cher Mali d’agir en toute responsabilité afin de contribuer à la mise en œuvre effective des conclusions issues de ce dialogue national. La survie de notre Nation en dépend ».
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