Succession promet du lourd pour sa troisième saison

La célèbre série américaine de retour sur les écrans deux ans après son dernier épisode garde toutes les recettes de son succès. Drame, trahison, vengeance, intrigue, tout est au rendez-vous.

Les téléspectateurs l’attendaient sans doute avec impatience, signe du succès de cette pièce que d’aucuns disent très shakespearienne. Eh bien, ils ne devraient pas être déçus. La troisième saison de la série Succession promet de tenir toutes ses promesses. Du moins à en juger par l’épisode inaugural diffusé lundi 18 octobre en France via OCS.

Il s’ouvre logiquement sur les péripéties de Kendall Roy, incarné par l’acteur Jeremy Strong qui, las de demeurer dans l’ombre de Logan (Brian Cox), un paternel impitoyable même vis-à-vis de ses proches, en était venu à exposer à la face du monde, les nombreux cadavres enterrés par Waystar Royco, l’entreprise familiale objet de toutes les convoitises au terme de la précédente saison.

L’heure de s’assumer

Cette initiative plutôt inattendue de la part de celui qui fut longtemps dépeint comme un moins que rien, avait laissé les téléspectateurs bouche bée en 2019 et ainsi rajouté aux suspenses autour de cette fiction géniale.

Que va faire Kendall maintenant qu’il s’est mis à dos son père, richissime homme d’affaires au pouvoir de nuisance considérable ? Les premières minutes de l’épisode 1 de la saison en cours, donne à voir un fils désormais émancipé et décidé à livrer une bataille dont il sait inévitable avec son père. Kendall peut en l’occurrence compter sur le soutien du cousin-bouffon de la famille et non moins intéressé, Greg (Scott Braun). Raya (Nathalie Gold), son ex-femme se voit également embarquer dans cette lutte où tous les coups sont permis.

Logan meurtri par l’acte de trahison de sa chair, navigue lui en eaux troubles. Le patriarche désormais sous pression judiciaire tente de mobiliser tous les soutiens possibles dans la préparation de sa riposte. L’objectif reste toujours de préserver le conglomérat familial. La famille Roy se retrouve ainsi divisée entre les deux principaux protagonistes. Pour quel camp va rouler le reste d’une fratrie où seuls les intérêts priment ? Les huit prochains épisodes devraient en donner davantage d’aperçus.

Une saveur continue

Mais on peut d’ores et déjà présager d’une saga tout aussi palpitante que les deux premières saisons. La création du scénariste britannique Jesse Armstrong prouve une nouvelle fois que les honneurs successivement récoltés à travers le monde depuis son lancement en 2018 n’ont pas été usurpés.

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