Bordeaux : une compétition de Breakdance en avant-goût des JO 2024

Un jeune homme exécutant des figures de breakdance.
Photo by Ilja Tulit on Unsplash

 

Bordeaux abrite ce weekend une compétition internationale de Breakdance sur la promenade St Catherine. Ce tournoi représente une véritable mise en bouche avant les JO 2024, premiers jeux intégrant cette discipline de la street.

Pour la première fois en France, les meilleurs danseuses et danseurs de Breakdance du monde se retrouvent dans un même espace pour faire vibrer le public. Ce sera sur la promenade St Catherine à Bordeaux, du vendredi 23 au dimanche 25 septembre, à l’occasion d’une compétition internationale de Breakdance.

Organisé par MOVE IT, une association qui propose des animations culturelles, sportives, artistiques et de loisirs, ce tournoi se veut un tremplin des prochains jeux en France. Il est soutenu par la Caisse d’Epargne, partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, de Decathlon et Auchan Bordeaux, entre autres.

Des battle, des mini-concerts et des Contest technics

Prévu tout le weekend, l’évènement doit attirer plus de 30 000 personnes passionnées de breakdance, mais certainement aussi des curieux. Au moins 18 guests, qui ont marqué l’histoire de la culture hip-hop, rehausseront cette compétition de leur présence. Le public assistera à la prestation de 30 athlètes, repartie en diverses équipes. Pour les battles, il aura droit à une opposition entre 8 danseuses (B-GIRLS) et 8 danseurs (B.BOYS) pour une finale mémorable le samedi soir.

Les organisateurs ont également programmé des compétitions ouvertes à tous, sous diverses catégories, ainsi que des initiations et exhibitions. La battle public, elle, se tiendra le dimanche à 18H, après un All style battle et des Contest technics. Un DJ offrira une prestation ce vendredi soir. En outre, plusieurs groupes offriront des mini-concerts tout au long de ce concours. Il faut noter que l’entrée est gratuite et ouverte à tous.

Les JO, une belle publicité pour cette danse

Ce tournoi vise à faire connaître davantage le breakdance, discipline qui vient d’intégrer les Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette forme de danse urbaine est donc devenue une épreuve internationale des JO, un évènement majeur pour la planète et dont les origines remontent à la Grèce antique. Cette compétition multisports est suivie par des millions de personnes à travers le monde.

Ce qui en fait une belle publicité pour des pratiques artistiques nouvelles. A l’image du breakdance, un style de danse développé aux Etats-Unis dans le milieu hip hop, dans les années 1970. Né dans l’effervescence des fêtes de quartier du Bronx, il se caractérise par des figures acrobatiques exécutées au sol par des danseurs et danseuses. On pense surtout à la fameuse coupole windmill, qui consiste à faire une rotation sur le dos avec les jambes écartées.

Garder à tout prix ce côté « street »

Le breakdance se démarque aussi par les mixages d’un DJ accompagné d’un MC (maitre de cérémonie) lors des battles. Au niveau des catégories, il en compte quatre. A savoir le footwork, le power move, le top rock et les tricks. Son passage en tant que discipline olympique pourrait heurter quelques acteurs, qui tiennent encore à garder l’indépendance et l’amateurisme de ce sport de rue.

Mais les pratiquants considèrent de plus en plus cette intégration aux jeux olympiques comme une opportunité unique pour donner une autre dimension au breakdance. Pour eux, il s’agit d’une reconnaissance ou d’une consécration pour une discipline véritablement artistique. Ils préviennent toutefois que « cet anoblissement » n’empêchera pas le côté « street » de toujours exister. C’est ce qui fait l’essence de ce sport.

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