La politique américaine passe au menu de la Saturday Night Live

Le lancement de la 50e saison de la célèbre émission satirique a été marqué par le retour de plusieurs figures emblématiques, avec un focus sur la campagne électorale.

Les téléspectateurs américains ont eu droit à un spectacle haut en couleur, samedi 28 septembre, pour les débuts de la 50e saison de l’émission d’humour emblématique Saturday Night Live (SNL). Dans un contexte politique marqué par la course à la Maison Blanche, ce thème a bien évidemment tenu en haleine le public.

Ce dernier a été en effet plongé dès l’ouverture, dans une parodie hilarante des rassemblements électoraux des deux candidats Kamala Harris et Donald Trump, mettant en lumière les absurdités de la course présidentielle.

Le sketch a notamment commencé par une fausse couverture de la chaîne de télévision ABC News, avec David Muir, l’un des journalistes récemment accusés de partialité par Trump après le débat présidentiel avec Harris, introduisant une double diffusion des rassemblements des deux candidats.

De quoi jongler entre les deux événements et ainsi offrir un contraste saisissant entre les styles de campagnes des démocrates et des républicains.

Le come-back de Maya Rudolph

Le rassemblement de Kamala Harris, interprétée avec brio par l’ex-star incontestée de l’émission Maya Rudolph, a marqué le retour de cette dernière sur cette scène après des années d’absence. La comédienne de 52 ans a dépeint la vice-présidente comme une figure énergique et parfois maladroite, multipliant les jeux de mots.

Même après toutes ces années, elle est restée la maîtresse incontestée du direct, insufflant un rythme endiablé à toute l’émission. Tim Walz, colistier de Harris, a été interprété par Jim Gaffigan, et son mari Doug Emhoff était représenté à l’écran par Andy Samberg.

Deux personnages dont le come-back a ajouté une touche d’humour supplémentaire, incarnant respectivement le stéréotype du Midwest américain et celui du « mari de… » fier et légèrement envahissant.

Les légendes au rendez-vous

De l’autre côté de l’échiquier politique, le rassemblement de Donald Trump a été présenté comme un spectacle chaotique et interminable. L’imitation du candidat républicain par James Austin Johnson, toujours aussi percutant, a mis en avant ses digressions caractéristiques et ses attaques contre ses adversaires.

La brève apparition de JD Vance, son colistier, à travers Bowen Yang n’a fait qu’accentuer l’impression de désorganisation et de malaise au sein de l’équipe de l’ancien président. Le clou du spectacle a sans doute été l’apparition surprise de Joe Biden incarné par Dana Carvey, au rassemblement de Harris. Avec en toile de fond, la question de la passation « forcée » de candidature au sein du parti démocrate.

Les rires du public témoignaient de l’émotion de ces différentes retrouvailles. Voir ces légendes de la SNL se retrouver sur le célèbre plateau a sans doute offert un moment de grâce aux téléspectateurs.

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