Une EdF à l’accent marseillais pour reconquerir les cœurs (et la coupe du monde) ?

Que manque-t-il aux Bleus de Deschamps pour retrouver le toit du monde ? Un peu de talent. Beaucoup de folie. Et un soupçon de furia… en trois mots, la recette du foot à la marseillaise à la sauce Zizou, Barthez, Blanc, Dessailly, et d’un certain Didier Deschamps.

Vingt ans après le sacre du Stade de France, force est de constater que le foot français est aujourd’hui retombé dans ses vieux travers. Qu’elle semble loin la nuit magique de Munich, où l’affront d’un palmares vierge de tout titre a été gommé par onze Phocéens magnifiques. L’heure est aujourd’hui revenue aux perdants magnifiques, comme ce Monaco un peu court en bouche, sans talent ni idées face à la machine de guerre turinoise. On est même descendu plus bas avec la fessée légendaire du PSG au Camp Nou pour la pire humiliation du foot français.

Doit-on vraiment se contenter d’une telle médiocrité ? Bien sûr que non, et l’exemple marseillais en atteste. La coupe du monde est à portée de main. A condition de se donner la peine d’aller la chercher comme des hommes. Pour ce faire, la Dèche doit raviver son feu sacré marseillais et composer une équipe de guerriers bleus et blancs (et rouge).

Voilà une équipe de France taillée pour la victoire. Un onze de départ qui aurait de la gueule face aux allemands, brésiliens ou espagnols :

 

Gardien : Steve Mandanda

Le Monstre est de retour à son meilleur niveau, et en impose à toutes les attaques de France et de Navarre. Plus puissant, plus leader dans l’âme, que le gentil garçon Lloris, les Bleus ont besoin d’un bonhomme dans les buts.

 

Défenseurs : Benjamin Pavard, Adil Rami, Laurent Koscielny, Jordan Amavi

Sakai n’étant pas selectionnable à droite, rabattons nous sur Benjamin Pavard, la surprise du chef du sélectionneur auquel nous choisissons de faire confiance (la concurrence est trop faible parmi les joueurs déjà testés, tels Cristophe Jallet ou Djibril Sidibé). Dans l’axe, Koscielny est indiscutable : le roc corrézien apporte trop de garanties et de grinta pour imaginer s’en passer. A ses côtés, Adil Rami incarne le patron dont la charnière a si cruellement besoin à l’heure où Varane peine à confirmer. Rami a écœuré Neymar, Cavani et Mbappe à lui tout suel, et à désormais retrouvé son meilleur niveau au sein d’une défense olympienne hermétique. A gauche, et en l’absence de l’ancien marseillais Benjamin Mendy, Jordan Amani s’impose. Auteur de prestation XXL avec les bleus et blancs, il s’affirme comme la future référence mondiale à son poste.

 

Milieux : Morgan Sanson, Ngolo Kanté, Dimitri Payet

Avec Ngolo Kanté en sentinelle, pas besoin d’entasser les milieux récupérateurs. A ses côtés, un joueur à la technique délicieuse comme Morgan Samson fera des merveilles. Car derrière son élégance soyeuse et son sens du but remarquable, se cache un travailleur acharné, capable de faire du box-to-box pendant 90 minutes. Indispensable. Reste Dimitri Payet, dont la présence dans le 11 majeur des bleus ne fait pas vraiment débat. Un joueur de classe mondiale, capable de plier un match par ses fulgurances, magicien du ballon rond comme on n’en avait plus vu en bleu depuis une triste soirée de juillet 2006.

 

Attaque : Antoine Griezmann, Florian Thauvin, Andre-Pierre Gignac

En difficulté à l’Atletico, Antoine Griezmann n’en demeure pas moins un cadre de l’équipe de France. A moins d’une deuxième partie de saison stratosphérique de Maxime Lopez, il ne devrait pas être menacé dans ce onze de départ. Vient ensuite le feu follet marseillais, Florian Thauvin, qui illumine le Vélodrome à chacune de ses apparitions. Il est lui aussi incontestable dans cette équipe au regard de son rendement depuis un an et demi. Un dynamiteur de défenses, combattant inlassable. Il a ce supplément d’âme qui manque si cruellement aux bleus. En pointe, Didier Deschamps se doit de faire un pari. Un pari gagnant avec le retour du tigre de Monterey, une bête féroce qui ne lâche jamais rien et qui a cette hargne pour gagner les matches que la nonchalance d’autres joueurs français nous feraient perdre.

 

Une équipe faite de grinta et de talent qui doit nous permettre de ramener à la maison la coupe Jules Rimet. Car comme tout le monde le sait, le football français n’a jamais fait rien de bon quand il ne s’est pas appuyé sur son plus grand club, l’Olympique de Marseille.

Vous l’aviez deviné, cet article était une blague et ce sont bien, comme attendus les joueurs achetés par le milliardaire et propriétaire de l’AS Monaco Dmitri Rybolovlev, qui nous ont fait gagner le Mondial !

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