« La faiblesse du maillon » d’Éric Halphen : un plongeon dans les méandres d’affaires politico judiciaires

Première page de couverture du roman La faiblesse du Maillon d’Éric Halphen

 

Éric Halphen revient avec un cinquième roman « La faiblesse du maillon », paru aux éditions Rivages le 30 mai 2020. Ce roman de politique-fiction nous plonge dans les arcanes d’une campagne présidentielle, qui nous rappelle un peu celle d’Emmanuel Macron.

Juge de carrière et écrivain depuis 22 ans

Éric Halphen reste le juge d’instruction qui a osé convoquer -comme témoin- un président de la République en exercice. C’était en 2001, dans ce que la presse a appelé l’affaire des HLM de la Ville de Paris. Jacques Chirac était alors le locataire de l’Élysée, protégé par son immunité. Éric Halphen est toujours magistrat, aujourd’hui à la Cour d’appel de Paris. Le co-fondateur de l’association anti-Corruption Anticor possède aussi des talents d’écrivain. En 22 ans de carrière littéraire, il a écrit cinq polars. Le dernier s’intitule « La faiblesse du maillon », paru aux éditions Rivages le 30 mai 2020.

Ce roman de 448 pages nous fait entrer dans les arcanes d’une campagne présidentielle, qui nous rappelle bien celle de Macron. Il expose la complexité des rapports humains autour de toutes les formes de pouvoir. « La faiblesse du maillon » oppose surtout deux domaines : celui de la tricherie et de l’esbrouffe ; et celui de la rigueur. Tout ceci autour de scènes d’action, de dialogues et de réflexions sur la justice et la politique.

Une histoire centrée sur la jeune commissaire Olivia Guimard et le jeune ambitieux « Le Boss »

Le nouveau roman d’Éric Halphen met en scène le juge Jonas Barth et le commissaire Max Bizek, deux personnages récurrents de l’auteur. Mais il introduit un troisième protagoniste, Olivia Guimard, commissaire à l’Office central de répression du trafic de stupéfiants. Elle est aussi la compagne d’un jeune loup qui commence une carrière en politique et fait partie de la garde rapprochée d’un candidat à la présidentielle que ses soutiens appellent tous « Le Boss ».

La jeune commissaire étant, au moment où s’ouvre le roman, assez perturbée dans sa vie personnelle et professionnelle  (elle découvre qu’elle est enceinte et son patron direct mis en examen pour collusion avec l’un de ses indics), elle commet, lors d’une intervention, un acte irréparable dont la gravité et la médiatisation peuvent nuire à son compagnon. Ce dernier reçoit parallèlement des menaces sur son téléphone portable dont le sérieux va crescendo au fil des chapitres …

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