Spare, les mémoires du Prince Harry, font un tabac

Le livre sorti le 10 janvier, réalise en librairie, des débuts presque inégalés en termes de vente dans le monde.

D’aucuns se demandaient précédemment si « Spare » (Le suppléant en français), les mémoires du prince britannique Harry auraient encore un quelconque intérêt, une fois dans les librairies. Tant son contenu a alimenté la presse à scandale et autres journaux à potins ces derniers jours, à force de fuites dans les médias.

Mais le livre reste d’intérêt auprès du public. En témoignent les chiffres générés par ses ventes depuis son lancement. Il s’est en effet écoulé, 24 heures après son lancement, à 1,43 million d’exemplaires tous formats confondus et précommandes comprises, aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne, selon son éditeur Penguin Random House.

La simple disponibilité de ce chiffre renseigne suffisamment sur son caractère impressionnant. D’autant que les éditeurs ont tendance à ne publier les données des ventes en librairie que quand cela leur est favorable.

Déjà un record

Les records déjà battus par « Spare » se comptent ainsi à la pelle. Un particulièrement mérite de l’attention. En l’occurrence, celui du livre à couverture rigide le plus vendu dans le monde à ses débuts, récemment. Loin devant des manuscrits prestigieux comme « Becoming » de l’ancienne première dame des États-Unis, Michelle Obama, vendu à 725 000 dès ses premières heures selon le New York Times (NYT) ; ou encore « A promised Land« , nom donné aux mémoires de son époux Barack Obama, alors écoulé à 887 000 unités, toujours selon la même source.

La sortie de ces deux livres remonte respectivement à 2018 et 2020. Autant dire que celui du prince en a fait du chemin. « Nous avons vendu des livres dans tous les endroits ; et nous en avons vendu beaucoup« , a déclaré Shannon DeVito, directrice des livres chez Barnes & Noble, plus gros libraire aux États-Unis, dans les colonnes du NYT.

Dans l’intimité royale

Il reste à voir jusqu’à quand cet engouement va se poursuivre. Les observateurs seront attentifs quant aux chiffres de la plateforme de référence américaine indépendante de suivi des ventes en librairies NPD BookScan qui a prévu communiquer sur « Spare » le 19 janvier.

En attendant, les critiques et le public se délectent de la plongée dans l’intimité royale britannique qu’offre ce livre-fleuve de plus de 500 pages. L’impossible deuil de sa mère, la princesse Diana, ses tourments avec la drogue, son séjour dans l’armée, ses relations acrimonieuses avec la presse et sa belle-mère Camilla, la rupture avec William, son frère aîné… le prince Harry s’est livré comme jamais dans ses mémoires.

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