Bilal Hassani représentera la France à l’Eurovision le 18 mai prochain. A quelques jours de ce grand rendez-vous, le jeune homme de 19 ans dit ressentir du stress, mais garde la pêche. Il serait même très impatient de compétir.
« Mon but est de livrer le message de Roi »
Le 18 mai prochain, à Tel Aviv (Israël), Bilal Hassani représentera la France au concours de l’Eurovision 2019 avec sa chanson « Roi ». Si le jeune homme de 19 ans a été choisi pour son talent exceptionnel, il n’en est pas moins très stressé. Dans une intervention à « C’est au programme » sur France Télévisions, le chanteur confie : « Ça fait un petit peu peur de chanter devant 200 millions de personnes », reconnait-il d’emblée avant de souligner que « Heureusement, ce sont des gens qui seront devant leurs téléviseurs, pas en face de moi, donc je vais essayer de ne pas trop y penser. Mon but est de livrer le message de Roi qui est très important pour moi ».
Même si l’angoisse monte au fur et à mesure que la compétition se rapproche, Bilal Hassani éprouve une certaine impatience de rejoindre enfin la capitale israélienne : « Les interviews y’en a beaucoup mais c’est cool, je ne me rends pas compte. Aujourd’hui je suis content de pouvoir rencontrer le public français, mais je suis aussi pressé de partir à Tel Aviv. Tout ce que je fais autour, les concerts, c’est une bonne préparation, avec beaucoup de rigueur, je suis très concentré. C’est aussi pour cela qu’on part assez tôt en Israël », a déclaré l’interprète du titre « Roi ».
Bilal Hassani veut prêcher la tolérance
Se prononçant sur la représentation française, Bilal Hassani assure que : « Nous sommes une équipe de France, on est très nombreux, avec une personne par spécialité de ce que l’on va faire sur scène. Je suis porteur du titre, de la chanson, alors le message sera celui de la tolérance, de l’amour de soi ». En effet, le jeune Franco-marocain dit être la cible d’injures racistes et homophobes depuis qu’il a été porté à la notoriété. Certaines personnes ont remis au bout du jour ses anciens tweets, dont un daté de 2014 dans lequel il considérait Israël comme auteur de « crime contre l’Humanité ». Une autre vidéo de 2018 a aussi refait surface, où Bilal Hassani inciterait à la banalisation du terrorisme. Henri Leroy, sénateur LR des Alpes-Maritimes avait alors demandé son retrait de l’Eurovision. A ces manœuvres, il faut ajouter les nombreux messages homophobes. Excédé par toutes ces attaques, le jeune homme avait explosé en février dernier : « Je suis déterminé à répondre à tous ces haineux, à porter plainte en diffamation (…) Lâchez-moi, laissez-moi tranquille, laissez-moi vivre s’il vous plait ».
En plein promo de son premier opus
Avant la compétition à Tel Aviv, Bilal Hassani effectue actuellement une tournée pour la promotion de son tout premier album Kingdom. Il était ce vendredi à Euralille et demain il sera à Trélissac.
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