La traditionnelle finale du championnat de football américain a réuni près de 128 millions de téléspectateurs cette année, en hausse de 3%.
C’est le rendez-vous par excellence de la démesure à l’américaine où les annonceurs n’hésitent pas à débourser des millions de dollars – huit cette année – pour 30 seconds de publicité. Un créneau très prisé au cours duquel les différentes marques rivalisent d’inventivité pour se positionner.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Super Bowl aura tenu son rang cette année. Cette cérémonie du dimanche 9 février impliquant l’ultime match de la saison du football américain – National Football League (NFL) – a mobilisé en moyenne 127,7 millions de téléspectateurs, selon les chiffres communiqués deux jours plus tard par le célèbre cabinet Nielsen.
Cela représente 4,3 millions de plus que l’année dernière lorsqu’un nombre record déjà s’était réuni devant leurs écrans pour la circonstance. La performance exceptionnelle de cette édition 2025 s’inscrit dans une tendance à la hausse continue, alors qu’en 2023, l’audience s’élevait à 115,1 millions de téléspectateurs.
Si le Super Bowl, traditionnellement l’événement le plus suivi à la télévision américaine, a souvent mobilisé le public outre-Atlantique, il y avait au programme quelques raisons supplémentaires pour les Américains de se tourner vers cette grande tribune de leur sport préféré.
Kendrick et Trump en attraction
La première est Kendrick Lamar désigné pour assurer le show de la mi-temps. Le rappeur californien fraîchement primé aux Grammy Awards et connu pour ses textes engagés, était particulièrement attendu. D’autant que sa passe d’armes avec Drake, un artiste rival, a meublé la Une de nombreuses plateformes dédiées au cours de l’année écoulée.
Sa performance marquée par l’apparition surprise sur scène de la légende du tennis mondial, Serena Williams, a établi un nouveau record d’audience avec 133,5 millions de téléspectateurs. Soit une progression de 3% par rapport au show d’Usher l’année précédente qui avait rassemblé 129,3 millions de personnes.
L’autre attraction aura été Donald Trump. Le nouveau locataire de la Maison Blanche présent dans les loges du Caesars Superdome de La Nouvelle-Orléans (Louisiane), est devenu dimanche soir, le premier président en exercice à assister en personne à l’événement.
Peu de suspense sur le terrain
Un moment au cours duquel il a pu tester sa popularité en comparaison de Taylor Swift, l’une des vedettes de la soirée, soutien de sa rivale Kamala Harris à la présidentielle de novembre dernier, huée par une partie de la foule.
La rencontre proprement dite a vu les Philadelphia Eagles priver les Kansas City Chiefs, d’un troisième titre consécutif, grâce à un score sans appel de 40-22. Contrairement aux trois éditions précédentes, où le jeu avait tenu en haleine les spectateurs jusqu’à la dernière minute, le suspense a cette fois tourné court, les Eagles menant 24-0 dès la mi-temps.
Cela n’a pourtant pas découragé les téléspectateurs, puisqu’un pic d’audience de 137,7 millions a été enregistré juste avant la pause, sur l’ensemble des canaux de diffusion.
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