Corée du Sud : Jung Joon-young met fin à sa carrière suite à un scandale sexuel

Concert, foule en liesse

C’est un nouveau coup dur pour la K-Pop, le genre musical en vogue en Corée du Sud. Après Seungri, le membre du groupe BIGBANG, Jung Joon-young a aussi annoncé, ce mardi, qu’il mettait fin à sa carrière. Cette décision intervient après que le chanteur a reconnu avoir filmé ses rapports sexuels sans le consentement de ses partenaires.

Jung Joon-young dit adieu à la pop

Après l’affaire Seungri, le membre du groupe BIGBANG, accusé d’incitation à la prostitution par la justice coréenne, c’est un nouveau scandale qui éclabousse l’univers de la K-Pop. Ce mardi, le chanteur Jung Joon-young a annoncé qu’il mettait fin à sa carrière, après avoir reconnu qu’il a filmé ses rapports sexuels sans le consentement de ses partenaires. La star de 27 ans a aussi admis avoir partagé les vidéos de ses ébats avec huit autres personnes, via un chat-room. « J’ai filmé des femmes sans leur consentement, j’ai partagé les images dans un chat et pendant que je faisais ça, je ne ressentais pas une grande culpabilité », s’est-il confessé dans une lettre d’excuse publiée par les médias.

En 2016, le chanteur avait déjà été traîné devant la justice pour des faits similaires. Heureusement pour lui, la victime a abandonné les poursuites. Mais cette fois, il semble qu’il ne s’en tirera pas à bon compte. En mettant fin à sa carrière, il s’auto-flagelle avant la décision de la justice sud-coréenne.

Un scandale en précède un autre

Au même moment, un autre chanteur de la K-Pop sud-coréenne doit faire également face à la justice. Il s’agit de Seungri, le membre du groupe BIGBANG. Il est accusé d’incitation à la prostitution à la suite de multiples enquêtes de la police sud-coréenne. Lui aussi a décidé d’abréger sa carrière, débutée en 2006. Le chanteur de 31 ans aurait proposé des services sexuels à des investisseurs dans les boîtes de nuit de Gangnam, quartier chic de Séoul. Il était également membre du chat-room sur lequel Jung Joon-Young a balancé ses vidéos.

Ces affaires rouvrent le débat sur la popularisation de la « molka » en Corée du Sud. C’est une technique qui consiste à utiliser des caméras cachées pour filmer les femmes à leur insu dans des cabines d’essayage ou des vestiaires. Les vidéos recueillies sont ensuite vendues à des sites pornographiques.

 

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