Maradona, figure de proue des faibles

Un documentaire récemment diffusé sur France Culture permet de comprendre la dimension quasi divine conférée au personnage de Diego Maradona.

Avant de devenir Diego Maradona héros de tout un peuple grâce à son Mondial de grande classe en 1986 contre l’Allemagne, l’ancien célèbre numéro 10 albiceleste a d’abord tutoyé le dénuement. À travers ses origines, il a très vite été au fait de ce que pouvait impliquer une vie de misère. Et de la nécessité de chérir les moments de grâce. C’est cette réalité qui transcende le simple cadre du ballon rond que fait ressortir Michel Pomarède dans son documentaire « Diego Maradona, un enfant de la balle » diffusé sur les ondes de France Culture le 25 août dernier.

En cinq épisodes de 57 minutes chacun, le documentariste a tenté assez justement, de lever le voile sur le mythe Maradona, de sa naissance dans la ville argentine de Lanus un jour du 30 octobre 1960 jusqu’à son décès le 25 novembre 2020 après des années d’excès.

Une fierté pour les siens

Tout au long de ce document riche en témoignages, une chose transparaît dans la trajectoire d’El Pibe de oro : il aura acquis de la notoriété chaque fois en étant dans le camp des moins nantis. Ce fut le cas dès son plus jeune âge quand il se promenait ballon au pied dans sa ville d’enfance de Fiorito. Le gamin déjà très doué, avait l’ambition de devenir professionnel afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Un rêve qui deviendra très vite réalité quand à moins de 16 ans, Maradona signe avec Argentinos Juniors son premier contrat professionnel. La légende d’un jeune homme à succès, mais toujours accessible pour ses semblables des milieux défavorisés commence dès lors à se répandre en Argentine. Jusqu’à ses exploits au célèbre club de Boca Juniors où il remporte le championnat national dès la première année.

Immortel

Michel Pomarède suit également la trace de Maradona en Italie où il signe pour le club de Naples. Il y écrira un des grands épisodes de sa vie à travers ses exploits balle au pied, fort de deux scudetti et d’une étoile européenne entre 1984 et 1991. C’est également pendant son séjour au Napoli que Maradona hissera son pays sur le toit du monde, numéro 10 sur le dos.

L’émotion qu’il procurait à travers sa science du foot et son histoire personnelle, fait d’El Pibe de oro un personnage immortel pour beaucoup malgré sa part d’ombre que Michel Pomarède n’a d’ailleurs pas éludée.

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